Il y a des vérités qui dérangent ...
...car il existe des maladies qui ne se voient pas.
Cette maladie me ronge de l'intérieur, me fait mal, détruit ma vie, me tue à petits coups.
Quel être humain pourrait s'infliger volontairement un rythme de vie aussi infernal, une succession de changements drastiques, des virages brusques et extrêmes dans tous les sens?
Je n'ai pas un sale caractère, je ne suis pas méchante ni capricieuse; d'ailleurs je n'aime pas me mettre en scène devant les gens, j'ai juste des accès de colères incontrôlées, je suis souvent sur ma défensive, dans les moments de pression où je perds la boussole; j'utilise mon agressivité comme défense puis ensuite je regrette. J'aime les gens autour de moi mais je ne fais que les perdre.
Je vis dans un environnement ignorant, qui ne veut pas admettre qu'il existe des maladies qui font mal à l'esprit, qui ruinent des destins et torturent sournoisement les gens quand elles ne les poussent pas franchement au suicide.
Je n'ai rien demandé à personne, je souffre de ma souffrance et de celle que j'impose aux autres.
Je porte des lourds fardeaux de douleur, de culpabilité, de chagrin, de rage et de colère.
Je ne me promène pas avec des tuyaux accrochés aux veines, je n'ai pas d'handicap visible, ni d'hématomes ni de bleus. J'ai très mal, au fond de moi, dans la partie la plus cachée de moi, mon jardin secret, mon inconscient, mon âme.
Pourquoi ont-ils du mal à croire que le cerveau peut tomber en panne, qu'il peut comme les autres organes, avoir un fonctionnement anormal?
Malheureusement, il y a beaucoup d'ignorants dans nos sociétés, qui veulent étouffer la souffrance des autres parce qu'elle est invisible et mentale!
Extrait intéressant du site de l'association AAPEL:
Cette maladie me ronge de l'intérieur, me fait mal, détruit ma vie, me tue à petits coups.
Quel être humain pourrait s'infliger volontairement un rythme de vie aussi infernal, une succession de changements drastiques, des virages brusques et extrêmes dans tous les sens?
Je n'ai pas un sale caractère, je ne suis pas méchante ni capricieuse; d'ailleurs je n'aime pas me mettre en scène devant les gens, j'ai juste des accès de colères incontrôlées, je suis souvent sur ma défensive, dans les moments de pression où je perds la boussole; j'utilise mon agressivité comme défense puis ensuite je regrette. J'aime les gens autour de moi mais je ne fais que les perdre.
Je vis dans un environnement ignorant, qui ne veut pas admettre qu'il existe des maladies qui font mal à l'esprit, qui ruinent des destins et torturent sournoisement les gens quand elles ne les poussent pas franchement au suicide.
Je n'ai rien demandé à personne, je souffre de ma souffrance et de celle que j'impose aux autres.
Je porte des lourds fardeaux de douleur, de culpabilité, de chagrin, de rage et de colère.
Je ne me promène pas avec des tuyaux accrochés aux veines, je n'ai pas d'handicap visible, ni d'hématomes ni de bleus. J'ai très mal, au fond de moi, dans la partie la plus cachée de moi, mon jardin secret, mon inconscient, mon âme.
Pourquoi ont-ils du mal à croire que le cerveau peut tomber en panne, qu'il peut comme les autres organes, avoir un fonctionnement anormal?
Malheureusement, il y a beaucoup d'ignorants dans nos sociétés, qui veulent étouffer la souffrance des autres parce qu'elle est invisible et mentale!
Extrait intéressant du site de l'association AAPEL:
- Si vous dites dans votre entreprise que vous avez un cancer, vous allez voir que tout le monde va être aux petits soins pour vous.
- Dites que vous avez une maladie rare, une maladie génétique et les questions vont commencer à "pleuvoir" (qu'est-ce que tu ressens, ça fait mal, on t'a diagnostiqué comment, il y a des traitements ?).
- Ajoutez à cela que cette maladie est ignorée, peu ou pas prise en compte et vous aurez autour de vous des cris d'indignations comme "c'est scandaleux de ne pas s'occuper de cette maladie, quelle société pourrie !".
- Dites maintenant à ces mêmes collègues que vous avez une maladie MENTALE et vous allez voir à quelle vitesse il va commencer à y avoir du vide autour de vous.
- Comment se sentiraient-ils concernés car "eux" ne peuvent pas avoir de maladie mentale, ils ne sont pas "dingues" "eux".
- En fait, il est probable qu'ils s'interesseraient plus à vous si vous leur annonciez que vous êtes un tueur psychopathe qui mange des enfants avec une salade verte. Cela est par exemple préférable en terme de communication et compréhension à une dépression majeure.